30 avril 2014

HOMMAGE AUX CHAUFFEURS, DE JAKARTA A KL

Ils m'ont aidé à porter mes lourdes valises, je leur en suis reconnaissant. Mais le chauffeur indonésien ainsi que plus tard le chauffeur malaisien avaient tous les deux une raison de me faire prendre une photo interessante.

Qu'est-ce qui cloche ici?...


Pour ceux qui ne voient pas bien, ce qui dépasse du pouce sur plusieurs centimètres est bien un ongle. C'est une mode plutôt répandue parmi les couches populaires indonésiennes, et il faut bien avouer que ça a l'air pratique pour se curer tout ce qu'il faut se curer. C'est généralement le petit doit (auriculaire, rhinoculaire, anuculaire?...) mais après tout, pourquoi pas le pouce.
 
Photo suivante : à l'aéroport, le chauffeur m'attend donc avec ce panneau, sur lequel se cachent deux erreurs :


Bon, passons vite sur le fait qu'Antoine est devenu Antione (j'aime bien, ça fait divinité grecque), je vais traduire le deuxième nom sur la liste, "que nous devons attendre": M.Signe Facture. Je crois qu'on va pouvoir l'attendre longtemps. Chapeau.

Ah et puis le nom du chaufeur c'etait Mr. Kok, ce qui veut signifie qu'en le trouvant j'ai du demander : "monsieur bite?" (cock = bite).

24 avril 2014

JAKARTA --> KUALA LUMPUR

C’est avec beaucoup d’excitation que j’ai reçu la confirmation de mon transfert de Jakarta vers Kuala Lumpur.

Et puis l’excitation est passée : il a fallu faire les bagages.
48 kilos répartis en une grosse valise en soute de 40 kilos (très exactement) et un sac à garder en cabine de 8 kilos.

Et puis la charmante jeune fille beaucoup trop maquillée au comptoir de l’aéroport vous annonce que oui, vous avez droit à 40 kilos, mais le maximum par sac est de 30 kilos. Si si Monsieur, c’est écrit en tout petit dans les conditions de vente, page 8.
Coup de bol, j’ai plus d’un tour dans mon sac, et en l’occurrence j’avais plus d’un sac dans mon sac. Je me suis donc isolé plus loin (tiens, la climatisation est en panne aujourd’hui) pour transférer grossièrement.

Et puis à la seconde pesée, le total des deux sacs ne fait plus 40 kilos mais 42. L’univers est contre moi. Ça va pas être possible ça, monsieur. Je m’isole à nouveau, remplis mon sac à garder en cabine un peu plus (oui, vieille madame voilée qui me regarde en riant sur ton banc, j’ai une peluche dans ma valise), et j’y retourne, sans mon sang froid mais avec une combinaison de sacs gagnante.

Et puis dans l’énervement, transpirant et grommelant, je me remets en route. Dans l’escalator je me sens léger : 40 kilos de moins (42 ?) et… mon iPad ! Je redescends en courant l’escalator à contre-sens, et retrouve par miracle mon cher et tendre partenaire de peines et de joies de ces derniers mois.

BREF, le déménagement s’est bien passé, merci.