SUMATRA - BUKIT LAWANG, ORANG OUTANS EN VIDEOS

Maman Orang Outan est très protectrice. Pas moyen d'approcher le petit... Sauf quand on donne à manger plus loin à Maman...

Des bananes? J'aaarriiiiiiiiiiive.

Même les autres primates ont l'air prudents face à la fameuse Mina...

SUMATRA - BUKIT LAWANG, ORANG OUTANS (JOUR 2)

Nouvelle randonnée le deuxième jour, un peu plus profondément dans la jungle à la rencontre d'orang outans plus sauvages. Toujours fascinants !

Entre deux primates, on peut observer des hornbill (bucerotidae en Francais, les espèces de perroquets au bec surmontés d'un faux deuxième bec) et des paons sauvages.

Et voici Mina, célébrité locale réputée pour avoir "attaqué" quelques touristes imprudents... Ses exploits sont nombreux en videos sur youtube.

SUMATRA - BUKIT LAWANG, ORANG OUTANS

Les orang outans en milieu naturel ne se trouvent qu'à Sumatra (Indonésie) et Borneo (Malaisie et Indonésie). Bukit Lawang, à 3h de routes de Medan sur Sumatra est probablement le meilleur endroit pour les observer - pas forcement compliqué d'y aller, sauf dans mon cas...

J'entends déjà les critiques : aller voir les orang-outans dans leur habitat naturel est dangereux pour eux, ils deviennent moins sauvages, sont très sensibles aux microbes transmis par les humains, etc. 

Oui, tout est vrai, et les pauvres bêtes sont en voie de disparition. Mais le plus grand risque pour eux reste le remplacement de la foret vierge par des plantations de palmeraies beaucoup plus rentables pour les industriels, gouvernements et paysans sans le sou.

J'ose donc dire que les touristes participent à la protection de la foret et des orang-outans... Un moindre mal peut être...

Avant de passer aux nombreuses photos, un peu de contexte sur ce weekend...

Je suis parti seul de Kuala Lumpur pour retrouver là bas Takao et un ami à lui. Organisation simple: nos avions arrivent à la même heure à Medan le vendredi soir et un chauffeur passe nous récupérer à l'aéroport. 

Mais non. Mon retour en Indonésien plus d'un an après mon départ ne devait pas se dérouler dans la facilite... La preuve par 7 :

1- Message de Takao la veille du départ, son avion est avancé de.. 6h! pas d'autre choix que d'accepter et de se retrouver dans Medan car l'aéroport est trop minuscule pour y poireauter 6h.

2- Les visas d'entrée payants viennent d'être supprimés depuis quelques semaines en Indonésie, et c'est le bordel. A l'immigration, mon passeport bourré d'entrées-sorties en Indonésie et de visas de durées différentes est suspect. 10 bonnes minutes d'explication plus tard, je suis relâché au grand soulagement de la vingtaine de personnes qui font la queue derrière.

3- Personne qui m'attend à l'aéroport. Quelques textos plus tard, et après 20 minutes d'attente, le chauffeur débarque en rigolant. C'est pas bien grave je suis en weekend.

4- Départ pour Medan... ou pas. Il manque le guide. "Il arrive, faut attendre un peu." Hahaha.

5- La voiture est couverte de poussière, on ne voit pas trop au travers des fenêtres... J'aurais du voir venir la suite.

6- Le guide arrive et on démarre enfin dans un bruit de tôle effroyable. Je pense qu'une partie de la voiture racle le sol régulièrement. Le chauffeur ne dépasse pas les 15km/h. On est donc pas près d'arriver à Medan qui est à une vingtaine de km... Manque de bol pour eux je comprends toujours un peu d'indonésien, notamment quand ils s'inquiètent de pas trouver de taxi pour me mettre dedans...

7- Une route à péage arrive. On dépasse enfin les 20 km/h. Quoique ça fait du bruit. Et la.... HOP la voiture perd une roue que je vois rebondir de manière surréaliste sur la route alors qu'une grande gerbe d'étincelles vient accompagner nos derniers mètres vers le bord de route. 

Il fait nuit et je suis seul avec deux Indonésiens finis au pipi sur le bord d'une voie rapide au milieu de l'indonésien la plus rurale, avec pour tout véhicule une vieille bagnole à trois roues. La suite est prévisible : ma soupape interne a explosé et l'organisateur au téléphone doit s'en souvenir. Takao qui était à cote de lui et entendait tout aussi. Il faut dire que j'ai de l'ascendance...
Quand finalement une voiture rescousse m'a amené à destination, aussi bien le guide que mes amis tremblaient d'appréhension et de peur.

Bref on a changé de tour organisateur et tout est bien qui finit bien car Bukit Lawang est un endroit magique, coincé entre la rivière et une foret grouillante d'orang outans. Loin du tourisme de masse et de toute civilisation, seuls des touristes locaux et quelques routards inspirés viennent jusque là, bien chanceux.

Notre première rencontre sera avec des Semnopitheques de Thomas, singes hirsutes à longues queues: 

Puis nous sommes accueillis par LE mâle orang outan dominant. Énorme, impressionnant, à la fois lourdaud et agile, et dont les apparitions sont rares. Les bourrelets de chaque coté du visage indiquent son statut. Il inspire le respect mais a une faiblesse pour les bananes. Pas trop près hein. 

Autres rencontres magiques de cette première journée :

Et pour retourner à l'hôtel, descente de la rivière au travers de la jungle sur de grosses bouées. Rafraîchissant !

TAIWAN - YEHLIU

Aussi envahi par les touristes, le parc géologique de Yehliu si situe sur un cap vers l'océan, au nord de Taipei. On y va pour voir de fameuses roches creusées par l'érosion avec des formes bizarres : les chaussures de fée, les bougie de l'océan, des champignons, un poulpe géant, un tofu (oui pourquoi pas), et surtout la tête de la reine (dernière photo).

TAIWAN - JINGUASHI, MINES D'OR

De vieilles légendes parlaient d’une île dans les mers de Chine où l’or abondait… Il s’agirait bien de Taiwan, où l’or a été découvert il y a déjà bien longtemps même si le boom de son exploitation date du début du siècle dernier. La mine a ensuite pendant la guerre été transformée en camps japonais où les prisonniers faits à Singapour, majoritairement britanniques, remplacèrent les mineurs dans des conditions terribles.

Le petit village attenant à cette mine, Jinguashi, fêtait le festival de mi-automne ce soir-là. Le concert avait commencé en face du temple, et même s’il n’y avait pas foule, certains avaient largement entamé les bières en surveillant le cochon sur sa broche. Nous voyant prendre des photos de la bête, ils nous ont distribué des bières.. Puis voyant nos mines (haha!) réjouies, ils ont cherché un traducteur pour nous demander si on avait prévu de conduire après. Ça sent l’entourloupe... Après avoir répondu que non, ils nous ont servi un genre de digestif (voir ma photo avec la bouteille), pas mauvais d’ailleurs, qui nous a bien réchauffé l'estomac et les joues. Le traducteur m’a ensuite expliqué que le poivrot qui m’avait servi était monsieur le maire. Xie xie (merci) !

TAIWAN - JIUFEN DE NUIT

C’est la nuit que le charme de Jiufen est le plus intense, et ça tombe bien car il y a (un peu) moins de touristes. Les rues éclairées aux lampions prennent un charme nouveau qui a inspiré de nombreux cinéastes, dont le japonais Miyasaki pour son dessin-animé le Voyage de Chihiro.