29 octobre 2014
26 octobre 2014
TAIPEI - TEMPLES
Les temples chinois se ressemblent un peu tous. Les églises se ressemblent un peu toutes. Mais il y a toujours une atmosphère particulière qui donne envie d'y entrer.
Petit temple littéralement coincé dans une rue :
L'un des plus fameux de Taipei, le Long Shan Temple, est un temple bouddhiste qui au fil du temps a intégré des déités du Taoïsme. Le temple ayant aussi accueilli des divinités de temples voisins qui ont été détruits lors des grands travaux de Taipei, les gens prient de tous les côtés. On s'y perd.
y'a pas qu'à la messe qu'on s'emm**** |
23 octobre 2014
19 octobre 2014
TAIPEI - PLACE CHANG KAI-CHEK
Petit weekend prolongé à Taipei, qui n'est pas une ville des plus touristiques (du moins pour les occidentaux), mais qui ne ressemble à aucune autre.
On y trouve très clairement des influences chinoises, d'autres un peu japonaises, mais parfois aussi des ressemblances avec l'Europe : comme Hong Kong ou Singapour, Taïwan est une économie développée, mais dont l'architecture et "l'esprit" me font penser à certaines villes du vieux continent. L'impression est difficile à expliquer, mais j'attribue ça au développement très marqué par les années 60-70, comme dans certaines villes d'Europe. Architecturalement parlant, c'est pas toujours pour le meilleur.
Ajoutons que les habitants, qui ont fui la Chine, ne pensaient pas initialement s'établir sur cette île. D'où une atmosphère forcément particulière.
Tout ça pour dire que j'aime beaucoup Taipei, qui offre plusieurs visages comme je vais le montrer dans plusieurs posts : ville chargée de l'histoire compliquée du pays, tradition chinoise, influence pop japonaise, collines vertes, très haute tour 101, et nombreux marchés nocturnes que j'adore.
La visite commence par un peu d'histoire, avec la place Chang Kai-Chek et le mausolée du leader emblématique. Un brin fasciste, parfois despote, certainement charismatique, sa personnalité est ambigüe et il est difficile de savoir ce que pensent réellement les Taïwanais de lui avec le recul des années. Il a en tout cas contribué au "miracle économique" de l'île.
Oui. Je penche. C'est comme ça sur toutes les photos. Merci. |
D'ailleurs on tombe pile-poil pour la relève de la garde, un peu longue et un peu ridicule quand on mouche les gardes et quand ils se mettent à plus-ou-moins jongler avec leurs fusils :
Entre deux relèves pour le divertir, l'ami Chang a une jolie vue sur la place :
Où est Charlie? |
16 octobre 2014
TENNIS OPEN DE MALAISIE
Le problème des tournois, c'est qu'on ne sait jamais qui va gagner.
Lors du Tennis Open de Malaisie cette année, parmi les joueurs venus d'un peu partout, on trouvait le Français Benneteau et le Japonais Nishikori.
Je prévois donc d'y aller, plutôt en demi finale en espérant que Benneteau y parvienne. Sur ce, mon pote Japonais Takao me dit qu'il viendra soutenir Nishikori.
Quelles probabilités que les deux se retrouvent ensemble en finale?
Pas épaisses, et pourtant:
Pas épaisses, et pourtant:
- Julien Benneteau, Français largement sous-estimé car il n'a gagné aucun tournoi en simple, est tout de même 26e joueur mondial, vainqueur de Rolland Garros en double, et a atteint souvent les finales accumulant plus de 7 millions de dollars de gains en tournoi. La Malaisie lui réussit, il a atteint les finales des deux dernières éditions
- Kei Nishikori, idole des Japonaises, est 8e joueur mondial récemment finaliste de l'US open, et continue de briller de tournois en tournois
Et BIM, je vous le donne Émile, les deux ont gagné leurs demi finales le samedi pour notre plus grand plaisir, et nous ont offert une jolie finale le dimanche, qui se solda malheureusement en 10e défaite en finale pour le Français.
A part ça, que retenir de ce tournois?
- les Malaisiens ne sont pas fans de tennis, le stade était très loin d'être rempli pour les demi-finales (il parait que c'est complet pour le badminton...)
- conséquence, un peu d'amateurisme chez les juges de lignes, qui se trompent régulièrement - le Letton Gublis, éliminé par Benneteau, est directement aller voir l'arbitre en entrant sur le terrain pour lui dire d'ouvrir l'oeil car il ne faisait confiance en aucun des juges. Ambiance.
- il y a BEAUCOUP d'expatriés japonais à KL, du coup la finale a battu des records de ventes de tickets
- les Français, même en large minorité, sont bruyants, très bruyants (surtout face aux polis Japonais)
Rendez-vous l'année prochaine, Julien !
13 octobre 2014
9 octobre 2014
2 octobre 2014
COURSES D'AUTRUCHE
Je vois vos regards incrédules. Et pourtant, SI ! La course d'autruche, c’est possible, et probablement dans très peu d’endroits au monde. Plusieurs
bonnes raisons :
1. L'AUTRUCHE EST UN ANIMAL HAUTEMENT IDIOT
Pour commencer, leur globe oculaire est plus gros que leur cerveau...
Elles
n’ont peur que de ce qui est plus grand qu’elles : avec un grand bâton on
en fait ce qu’on veut...
Elles
ne pensent qu’à manger – heureusement elles n’ont pas de dents, leurs
pincements de becs sont donc plutôt inoffensifs.
Elles ne savent pas avant un âge avancé différencier les mâles des femelles, donc se montent dessus au hasard.
Leur taille
étant inversement proportionnelle à leur cerveau, elles sont imprévisibles, tout en étant rapides et
puissantes. De gros dégâts à prévoir pour ceux qui chercheraient à les éduquer.
Bon à savoir, elles ne voient que droit devant, donc si elles vous coursent, partez en zigzag.
2. L'AUTRUCHE EST UN ANIMAL QUI VAUT DE L'OR
Ou pas loin.
Plumes, viande, produits cosmétiques, omelettes géantes ou gros œufs de Pâques... Les éleveurs n’en font donc pas des attractions touristiques.
Dans cette ferme, les animaux sont sujets d’études et non éduqués à but
lucratif. Quelques spécimens ont été élevés pour la course, et ça sert pas à grand-chose.
3. BRIGITTE BARDOT AURAIT SUREMENT UN AVIS INTÉRESSANT SUR LA QUESTION
Par sûr que l'autruche, même en étant le Rantanplan de la savane, apprécie de servir de canasson. Mais bon, elle
peut porter 200 kilos, je ne pense pas que ça lui fasse grand-chose de porter
des humains un peu idiots sur des petites distances pour les amuser.
La ferme en question n'est pas très connue, et surtout juste assez loin de KL pour décourager pas mal de touristes. Et honnêtement, il n'y a pas grand chose à voir ni faire, à part voir des autruches et monter dessus.
Un guide-éleveur-aventurier commence par nous faire un tour du propriétaire, expliquant à quel point l'animal est idiot - suivi d'une mise en application où il course l'animal avec un grand bâton.
Démonstration ensuite de la solidité d'un œuf en se mettant debout dessus. J'ai eu beau avoir repris de la choucroute à midi, les œufs sont restés intacts.
On passe aux choses sérieuses: à cheval autruche !
Première étape: on bande les yeux d'une bestiole, qui se laisse alors faire le plus gentiment du monde. Le corps est gros, bombé et inconfortable. Pas évident de faire le tour avec les pieds pour s'accrocher et pas franchement intuitif de se tenir aux ailes. Parce que oui, il n'y a ni selle ni bride ni rien. A cru !
3 contents, 2 qui s'emmerdent, 1 qui se demande qui a éteint la lumière |
On prends quelques photos et hop, c'est parti pour la vraie course, les yeux débandés et sans filet. Le guide se régale car les visiteurs ne sont pas toujours très chauds pour faire les idiots... et il confesse adorer voir les gens tomber. Rassurant.
Les commandes :
- Pour
tourner à droite, tourner la tête à droite.
- Pour
tourner à gauche, tourner la tête à gauche.
- Pour
freiner, tirer le cou vers soi, elles regardent donc le ciel et s’arrêtent.
C'est dans les starting-blocks, qui ressemblent plus à des portes de rodéo, qu'on se demande finalement qui est le plus stupide, mais il est déjà trop tard.
En ce
qui me concerne, je me suis contenté de m’accrocher et d’aller en à-peu-près
ligne droite. Une fois en bout de piste, l’oiseau s’arrête, regarde autour de
lui et décide de reprendre le chemin inverse tout seul...
Courte vidéo-réponse à la question : entre la monture et son cavalier, qui est le plus idiot et qui est le plus ridicule...
Nos diplômes de chevaucheurs d'autruches, en reprenant notre souffre :
En bonus, les œufs sont définitivement l'accessoire qui manque à votre vaisselier :
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